Maîtres
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Dilgo Khyentsé Rinpoché
Khyentsé Yangsi Rinpoché
Shéchèn Rabjam Rinpoché
Matthieu Ricard
Autres Maîtres |
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Shéchèn Rabjam Rinpoché |
Né
en 1966, Shéchèn Rabjam Rinpoché est
non seulement le petit-fils de Dilgo
Khyentsé Rinpoché, mais aussi son héritier
spirituel. Maître de méditation bouddhiste unique,
Khyentsé Rinpoché fut le plus éminent
représentant des temps modernes du mouvement Rimé
( non sectaire ). Depuis le décès de son grand-père
en 1991, Rabjam Rinpoché a pris la responsabilité
de transmettre les enseignements de Dilgo Khyentsé
Rinpoché. Il apporte sa vision et sa contribution afin
de préserver les enseignements et la culture bouddhistes.
Rabjam Rinpoché est le septième de la lignée
successive des Rabjam. Le second fonda le monastère
de Shéchèn au Kham qui devint l’un
des principaux monastères Nyingma au Tibet.
Le complexe ayant été détruit durant
l’occupation chinoise du Tibet. |
À
l’âge de trois ans, Rabjam Rinpoché commença
à étudier les enseignements de son vénéré
grand-père et est aujourd’hui détenteur
de cette lignée ininterrompue. Il fut élevé
par Dilgo Khyentsé Rinpoché et assista à
presque tous les enseignements droupchen ( longue cérémonie
) ainsi que les initiations que ce dernier donna durant vingt-cinq
ans. Il voyagea à travers le monde avec Khyentsé
Rinpoché et vint pour la première fois en Occident
en 1976.
Au début des années 1980, Dilgo Khyentsé
Rinpoché fit construire le monastère
Shéchèn Tennyi Dargyeling au Népal
et désigna Rabjam Rinpoché comme abbé.
Situé tout près du grand stoupa de Bodhnath,
ce monastère est l’un des plus grands et des
plus beaux à l’extérieur du Tibet. Aujourd’hui,
plus de 300 moines étudient et pratiquent sous sa supervision.
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Malgré son jeune âge, Rabjam Rinpoché
a su créer une administration et une organisation à
l’intérieur de la communauté monastique
qui est un modèle d’éducation, de discipline
joyeuse et d’activités humanitaires. Celui-ci
porte une attention particulière à la préservation
de l’authenticité des cérémonies
et des pratiques. Durant les dix dernières années,
Rinpoché a élargi les activités du monastère
en faisant bâtir le Collège
philosophique Shéchèn et le Centre
de retraite Shéchèn. De même, il a
amélioré les aménagements du monastère
de Sisinang au Bhoutan pour répondre aux besoins
des femmes souhaitant pratiquer et étudier dans la
tradition de Dilgo Khyentsé Rinpoché.
Selon le vœu de Dilgo Khyentsé Rinpoché,
RabjamRinpoché a contruit un petit monastère
Nyingma et un centre d’étude à Bodhgaya
en Inde, où chaque année se tient un séminaire
pour les étudiants venant de toutes les parties du
monde. |
Rinpoché
prend à cœur la préservation de la culture
tibétaine. Le monastère de Shéchèn
au Tibet était reconnu pour son style particulier de
danses sacrées ( tcham ) ainsi que pour la présentation
des rituels et des chants. Rabjam Rinpoché rend à
nouveau vivante cette tradition. Sous sa direction, les danseurs
de Shéchèn se produisent à travers l’Europe
et l’Amérique du Sud. Dans un effort pour préserver
la tradition des peintures sacrées, il a aussi créé
l’école d’Art
Tséring.
Rinpoché supervise l’instruction et l’éducation
de Khyentsé Yangsi Rinpoché,
la jeune réincarnation de Dilgo Khyentsé Rinpoché.
Il passe une partie de l’année avec le jeune
tulkou au Bhoutan.
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Rabjam
Rinpoché porte un vif intérêt aux projets
humanitaires, ce qui l’a conduit à créer
la clinique médicale
Shéchèn au Népal ainsi que la clinique
mobile Shéchèn en Inde. Ces dernières
servent à répondre aux besoins médicaux
des laïcs et des moines. Rinpoché maintient ainsi
l’authenticité de la tradition bouddhiste tibétaine
telle qu’elle lui fut enseignée par son grand-père.
Rinpoché démontre un intérêt marqué
pour venir en aide aux individus et à la collectivité.
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